Édition du jeudi 6 mars 2014
Baisse sensible du montant des aides au logement
Fin 2012, 6,4 millions de foyers bénéficiaient, en moyenne, de 219 euros par mois d'aides personnelles au logement. Ces aides (allocation de logement familiale, sociale et aide personnalisée au logement) sont attribuées en fonction des ressources et de la composition familiale. Le nombre de foyers bénéficiaires continue donc sa progression (+0,3%) par rapport à 2011.
Mais le montant de l'aide reçue par foyer, elle, diminue si l'on se réfère aux euros constants (-0,4%) indique une étude de la Direction de la recherche, des étdes, de l’évaluation et des statistiques (DREES) sur l'évolution des prestations familiales et de logement en 2012. Ces aides continuent à jouer un rôle évident pour réduire les écarts de niveau de vie. Malgré cela, « les familles nombreuses et les parents isolés ont un niveau de vie médian plus faible », souligne l’étude.
Dans une note publiée en septembre 2013, le Haut conseil de la famille s'inquiétait « des taux d'effort abusifs supportés par les locataires modestes » s'agissant de leurs dépenses liées au logement (loyers et charges). Les centres communaux d'action sociale constatent, eux, que « le logement est le premier motif de demande d’aides financières (loyer et énergie) ». Dans son rapport sur le premier bilan du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, François Chérèque insistait sur l'importance des aides au logement pour réduire l'intensité de la pauvreté (lire Maire Info du 23 janvier 2014). Il avait à ce titre critiqué le gel partiel de ces allocations logement en 2014, puisqu'au lieu d'être revalorisées au 1er janvier, elles ne le seront qu'au 1er octobre.
Télécharger l’étude de la DREES.
Télécharger le baromètre de l'action sociale locale 2013.
Mais le montant de l'aide reçue par foyer, elle, diminue si l'on se réfère aux euros constants (-0,4%) indique une étude de la Direction de la recherche, des étdes, de l’évaluation et des statistiques (DREES) sur l'évolution des prestations familiales et de logement en 2012. Ces aides continuent à jouer un rôle évident pour réduire les écarts de niveau de vie. Malgré cela, « les familles nombreuses et les parents isolés ont un niveau de vie médian plus faible », souligne l’étude.
Dans une note publiée en septembre 2013, le Haut conseil de la famille s'inquiétait « des taux d'effort abusifs supportés par les locataires modestes » s'agissant de leurs dépenses liées au logement (loyers et charges). Les centres communaux d'action sociale constatent, eux, que « le logement est le premier motif de demande d’aides financières (loyer et énergie) ». Dans son rapport sur le premier bilan du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, François Chérèque insistait sur l'importance des aides au logement pour réduire l'intensité de la pauvreté (lire Maire Info du 23 janvier 2014). Il avait à ce titre critiqué le gel partiel de ces allocations logement en 2014, puisqu'au lieu d'être revalorisées au 1er janvier, elles ne le seront qu'au 1er octobre.
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